Une nouvelle catégorie de retraités se dessine…

Depuis cinq ans le nombre de retraités qui s'expatrient au Portugal est en augmentation de 20 % selon les chiffres de la Caisse des Français à l'étranger, organisme qui gère leur sécurité sociale. En effet, sur 13,5 millions de retraités, ce sont 1,2 million qui réside hors de France.
Ces données sont toutefois à nuancer car pour l'essentiel, il s'agit surtout d'anciens salariés immigrés ou naturalisés qui retournent au pays ou de Français ayant fait carrière à l'étranger et qui souhaite y rester.
Cependant, ce sont tout de même environ un tiers, soit près de 400 000 personnes, qui décident de passer leur retraite à l’étranger, à la recherche d’une vie moins chère au soleil.

L’atout majeur du Portugal : la fiscalité

Depuis le 1er janvier 2013, un nouveau statut, celui de « résident fiscal non habituel » est entré en vigueur au Portugal. Il garantit une exonération totale d’impôt sur les pensions de retraite et ce, pour une durée de dix ans. De quoi séduire nos retraités, en France, où les impôts sont de plus en plus élevés.
Pour bénéficier de ce statut, il faut résider au moins 183 jours par an au Portugal et ne pas y avoir été résident fiscal au cours des cinq années précédentes. Le statut de non résident habituel peut-être cumulé pendant 10 ans. Passé ce délai, les personnes qui désirent y rester, tombent dans le régime de droit commun et sont exposées à un taux d'imposition qui peut atteindre actuellement 46,5 %.

 

Il est vrai que le Portugal présente biens des atouts. Pays européens et membre de la zone Euro, cela engendre nécessairement des avantages bureaucratiques pour les retraités qui s’exilent. Toutefois, quel avenir espérer une fois la période des dix ans achevée.
Alors pour les plus sceptiques d'entre vous, d’autres solutions s’offrent à vous pour améliorer votre retraite. Consultez notre rubrique Augmenter sa retraite.